SOS d'une maman en détresse

Ah que la vie est douce sur la côte (d’azur) ; he oui, j’ai la grande chance de vivre toute l’année ou presque au soleil. Bon le temps de ces jours ci me fait mentir un peu …la jolie averse de neige que nous avons supporté dimanche dernier, mais bon, on se va pas se plaindre.

Après la neige, le ciel est devenu tout bleu, de ce beau bleu limpide que l’on a ici en hiver. Ouah, quelle belle vue sur les montagnes eneigées depuis les remparts de la vieille ville ; De plus, c’était jour de régate pour les enfants sur les optimists ; Il y avait toute une flottille qui faisait des ronds dans l’eau, c’était magnifique. Promenade à pied oblige. Partis des remparts, allant vers le fond de la salis, la promenade dominicale habituelle, quoi ; mes papilles olfactives sont heurtées, blessées, obligée de passer en apnée les jardins du soleil levant ; Pouah, ca fait des années que ca dure ! En plus, y’a un jardin d’enfants, assez de place pour y trouver toujours quelques boulistes ; m’enfin, m’sieur LEONETTI, vous ne vous balladez jamais dans le quartier ? ou vous avez le nez bouché en permanence ?, ou pas de nez du tout ??

Bref, y’en a marre !!! de respirer les égouts. Je n’ose même pas imaginer ce que cela entraine comme crasse ou autre soluté volatil dans nos poumons. Gacher un si beau panorama par ces volutes malodorantes ; Ah la belle image de la côte d’azur en prend un coup ; Dommage que l’on n’enferme pas un peu de cette bonne odeur avec les cartes postales, cela dissuaderait peut être un peu les touristes qui nous manqueraient pas tant que ça en plein été.

Et pour l’été, parlons-en ; Imaginez ces effluves de décomposition par les grosses chaleurs que l’on connaît ici, tout un programme ; alors moi, je dis vivement cet été ; je me posterai là, à la dérobée, un « masque » de la grippe H1N1 reconverti de MME Bachelot (les quelques specimen utilisés seront d’autant qui viendront dégonfler le stock de quelques 3 milliards de masques achetés pour rien) , et je guetterai le touriste rien que pour voir sa mine déconfite quand il aura démystifié la « côte » gràce à ses «bonnes odeurs ».

Moi je dis, ils devraient faire comme au Mont Saint Michel : Vendre ou même distribuer l’air pur de cet endroit en bouteille, quel souvenir cela ferait, allez quand le parigot, tête de veau, en plein milieu de l’hiver, sera rentré chez lui, déprimé par les grèves des transports, une bonne bouffée de l’air enpuanté des dernières vacances, et hop, il se sentira mieux, pensant qu’il y a une justice sur terre, et que oui, ils ont le soleil sur la côte, mais oui, ils le payent cher le soleil…

Mon enfant de 14 ans, après 5 ans de traitement d’orthodontie, se voit conseiller par l’onthodontiste de se faire « arracher » les 4 dents de sagesse, qui ne sont pas encore sorties, histoire de ne pas casser tout le boulot effectué depuis 5 ans quand elles « sortiraient ».

L’opération pour les 4 dents ensemble nécessite une anesthésie générale et doit donc se faire en clinique ou à l’hopital.

Je vais donc consulter dans une clinique près de mon travail. La dentiste, femme charmante, nous rassure sur l’intervention et la douleur engendrée, et me laisse à sa secrétaire, qui nous donne, entre autres papiers, une lettre spécifiant que le jour J de l’intervention un chèque de 240 € correspondant à des honoraires « hors nomenclature »doit être apporté .

Je trouve cette façon de faire (de laisser le soin à la secrétaire de parler quasi au hasard de la conversation) d’annoncer de montant des émoluments vraiment cavalier.

Après renseignements pris auprès de ma mutuelle, je suis informée que ces dépassements d’honoraires « hors nomenclature »  ne sont pas pris en charge, mais que si ils étaient « codifiés », ils le seraient.

Ni une, ni deux, je retéléphone à la secrétaire du dentiste, lui demandant s’il serait possible de codifier cet acte (vu qu’il ne s’agit pas de chirurgie esthétique, je le rappelle). Elle me répond que « non, ce n’est plus possible depuis 2 mois, qu’ils ont reçu des instructions en ce sens de la part de la Sécurité sociale ».

1^ère question : Qu’est-ce que la Sécurité Sociale a à voir avec ceci puisque cette codification n’est destinée qu’à la mutuelle.(La part payée part la SS étant la même) 

Je veux en avoir le cœur net, je contacte un autre chirurgien dentiste, dans une autre ville proche, que l’on m’a recommandé.

Le prix de la visite est très élevé : 50 €.

Il me fait un devis qui sera accepté par la mutuelle, car l’acte y est codifié : 600 €.

Je passe sur la visite dans le cabinet de l’anesthesiste, un joli Mac blanc sur le bureau, avec un écran géant, style télé lcd de

80 cm

On  retourne chez le dentiste 8 jours après l’intervention pour enlever les points de suture, et re 50 €.

Moralité : sur un même acte chirurgical, dont les dépassements d’honoraire sont effrayants, la mutuelle a perdu 360 €, et je ne parle pas des prix des visites !

Moi je dis, ça c’est de la bonne gestion ! 

L’absence (des pères) a des TORDS que RIEN de défend.

Je suis maman d’un enfant de 14 ans que j’élève seule depuis 13 ans ; La séparation d’avec son père s’est faite d’un commun accord. J’ai retrouvé mon travail (j’avais pris un congé parental la première année de naissance de mon enfant), lui a décidé d’aller travailler à Paris (je vis sur la côte d’azur).

Très vite, il n’a marqué que peu d’intérêt pour son enfant, ne venant le voir que très rarement. Jamais plus de 2 fois dans l’année. Et depuis plus de 3 ans, plus du tout !

J’ai fait officialiser notre régime de séparation devant le JAF (Juge aux affaires familiales).  En effet, il avait réduit de manière unilatérale la somme qu’il me versait pour la pension, et par ailleurs, il exigeait de voir notre enfant sur le champ quand il passait dans le coin, sans respecter aucun délai de prévenance, et par la même, notre nouveau rythme de vie.

Je proposai pour la garde le régime habituel : la moitié de chaque vacances scolaires, assorti d’un we par mois, compte tenu de son éloignement.

Ah, ah, je juge a bien ri, quand Monsieur lui a dit que Non, pour Noël, il ne pouvait prendre son enfant, non il travaille, oui chaque année, il travaille. (Il faut noter que Monsieur est fonctionnaire). Non Monsieur le Juge, en Février, je ne peux pas ; il fait froid vous comprenez.

Ah , l’été, un mois, c’est trop, 15 jours sont amplement suffisant ;

Et puis non, la pension est trop élevée.

Combien voulez-vous verser Monsieur,  lui demande alors le JAF,

Pas de réponse,

Combien proposez-vous, Monsieur, insiste le JAF

Et bien

2000 F

Et bien, devinez le verdict :

Monsieur doit me verser

2000 F

Il a un droit de visite comme suit :

-la totalité des vacances de Toussaint et de Février, la première moitié des vacances de Pâques, 15 derniers jours d’Août (du 15 au 31 Aout).

Cherchez l’erreur ! (ou les erreurs !)

Dès la première année, il n’exerce que très rarement son droit de visite. En 13 ans de séparation, il n’a pas vu son enfant plus de 2 fois dans l’année ; Jamais il ne l’a pris pendant les vacances de Février, jamais il ne l’a pris pendant les vacances d’été (si, si, c’est possible).

1^ère annecdote

Allez, j’exagère, c’est vrai qu’il est venu une fois, une seule pauvre petite fois (petite parce qu’il a pris notre enfant une semaine sur les 2 de vacances dont il a l’exercice ), en hiver : mon enfant devait avoir 3 ou 4 ans; j’avais prêté MA voiture au père, lui avait mis la luge et tous les équipements pour les sports d’hiver pour mon petit ; Le père est parti chez son propre père, à Grenoble. En fin skieur depuis son enfance, il n’a pas amené une seule fois son fils à la neige (c’est trop dur… bien que j’avais tout préparé combinaison, gants, bonnets, luge, ect… ). Quand on sait qu’il va chaque année passer 3 ou 4 périodes d’une semaine à surfer !

Il m’a ramené la voiture le réservoir à sec (hic !), sale comme une porcherie (en fait, non, les porcheries sont très propres). Même pas un merci.

Ah, que je suis bonne poire ; moi, j’ai embêté mes collègues toute la semaine pour qu’ils fassent le taxi pour m’emmener/ ramener au travail. Une copine m’a prêté sa voiture le we pour que je puisse me balader et aller faire mes courses.

Alors j’en ai marre que partout, dans les lois, dans les media, émissions de télé, magazines, et de plus magazines féminins, on nous rabâche les oreilles avec les nouveaux pères, avec ces pères qui se battent pour avoir la garde totale ou partagée des enfants ;

je ne demande pas qu’on n’en parle pas ou qu’on n’en tienne pas compte ;

je voudrai juste que l’on présente la totalité de la situation, de façon impartiale, c'est-à-dire qu’on n’oublie pas, mentir par omission, c’est toujours mentir, de parler de tous ces pères qui délaissent leurs enfants, quelles qu’en soient les raisons.

J’en ai discuté avec notamment, des personnels de la médiation familiale qui m’ont, non pas rassurée en me disant que malheureusement « mon cas » n’était pas exceptionnel, mais juste m’ont informée que très souvent, voire c’était plutôt la majorité des cas.

En ce début d’année 2010, ma résolution est prise.

Je vais écrire mes états d’âme, mes difficultés de vivre, dénoncer les scandales que je vois autour de moi et plus loin.

Ce blog adressera en particulier des sujets rencontrés par la maman solo que je suis, témoin privilégié des difficultés d’une famille monoparentale dont le parent est une femme ; Désolée, Messieurs, mais ce genre est quasi exclusivement féminin ; même si des familles monoparentales masculines existent bel et bien (et j’en connais, j’en compte parmi mes amis), le genre féminin l’emporte largement, voire très largement sur le genre masculin.

Et voila, en voiture Simone, ca va décoiffer !

Je compte bien épancher mes coups de gueule ici, et autant dire qu’il y en aura ! sur tous les sujets !

La famille bien sur, la relation parent-seul ou plutôt devrais-je dire, maman seule – enfant, la vie au bureau, la vie au quotidien, pas toujours facile quand on élève des enfants seule, la vie bien remplie (du moins du point de vue timing), les petits et grands tracas mais aussi mes positions sur les sujets de société, dénonciation de scandales nationaux ….

Je n’en dis pas plus, Je me réserve pour la suite.