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SOS d'une maman en détresse
8 janvier 2010

C’est parti, mon premier coup de Gueule :

L’absence (des pères) a des TORDS que RIEN de défend.

Je suis maman d’un enfant de 14 ans que j’élève seule depuis 13 ans ; La séparation d’avec son père s’est faite d’un commun accord. J’ai retrouvé mon travail (j’avais pris un congé parental la première année de naissance de mon enfant), lui a décidé d’aller travailler à Paris (je vis sur la côte d’azur).

Très vite, il n’a marqué que peu d’intérêt pour son enfant, ne venant le voir que très rarement. Jamais plus de 2 fois dans l’année. Et depuis plus de 3 ans, plus du tout !

J’ai fait officialiser notre régime de séparation devant le JAF (Juge aux affaires familiales).  En effet, il avait réduit de manière unilatérale la somme qu’il me versait pour la pension, et par ailleurs, il exigeait de voir notre enfant sur le champ quand il passait dans le coin, sans respecter aucun délai de prévenance, et par la même, notre nouveau rythme de vie.

Je proposai pour la garde le régime habituel : la moitié de chaque vacances scolaires, assorti d’un we par mois, compte tenu de son éloignement.

Ah, ah, je juge a bien ri, quand Monsieur lui a dit que Non, pour Noël, il ne pouvait prendre son enfant, non il travaille, oui chaque année, il travaille. (Il faut noter que Monsieur est fonctionnaire). Non Monsieur le Juge, en Février, je ne peux pas ; il fait froid vous comprenez.

Ah , l’été, un mois, c’est trop, 15 jours sont amplement suffisant ;

Et puis non, la pension est trop élevée.

Combien voulez-vous verser Monsieur,  lui demande alors le JAF,

Pas de réponse,

Combien proposez-vous, Monsieur, insiste le JAF

Et bien

2000 F

(il me versait jusqu’à lors

2500 F

/mois, ce qu’il avait fait pendant plusieurs mois)

Et bien, devinez le verdict :

Monsieur doit me verser

2000 F

/mois

Il a un droit de visite comme suit :

-la totalité des vacances de Toussaint et de Février, la première moitié des vacances de Pâques, 15 derniers jours d’Août (du 15 au 31 Aout).

Cherchez l’erreur ! (ou les erreurs !)

Dès la première année, il n’exerce que très rarement son droit de visite. En 13 ans de séparation, il n’a pas vu son enfant plus de 2 fois dans l’année ; Jamais il ne l’a pris pendant les vacances de Février, jamais il ne l’a pris pendant les vacances d’été (si, si, c’est possible).

1ère annecdote

Allez, j’exagère, c’est vrai qu’il est venu une fois, une seule pauvre petite fois (petite parce qu’il a pris notre enfant une semaine sur les 2 de vacances dont il a l’exercice ), en hiver : mon enfant devait avoir 3 ou 4 ans; j’avais prêté MA voiture au père, lui avait mis la luge et tous les équipements pour les sports d’hiver pour mon petit ; Le père est parti chez son propre père, à Grenoble. En fin skieur depuis son enfance, il n’a pas amené une seule fois son fils à la neige (c’est trop dur… bien que j’avais tout préparé combinaison, gants, bonnets, luge, ect… ). Quand on sait qu’il va chaque année passer 3 ou 4 périodes d’une semaine à surfer !

Il m’a ramené la voiture le réservoir à sec (hic !), sale comme une porcherie (en fait, non, les porcheries sont très propres). Même pas un merci.

Ah, que je suis bonne poire ; moi, j’ai embêté mes collègues toute la semaine pour qu’ils fassent le taxi pour m’emmener/ ramener au travail. Une copine m’a prêté sa voiture le we pour que je puisse me balader et aller faire mes courses.

Alors j’en ai marre que partout, dans les lois, dans les media, émissions de télé, magazines, et de plus magazines féminins, on nous rabâche les oreilles avec les nouveaux pères, avec ces pères qui se battent pour avoir la garde totale ou partagée des enfants ;

je ne demande pas qu’on n’en parle pas ou qu’on n’en tienne pas compte ;

je voudrai juste que l’on présente la totalité de la situation, de façon impartiale, c'est-à-dire qu’on n’oublie pas, mentir par omission, c’est toujours mentir, de parler de tous ces pères qui délaissent leurs enfants, quelles qu’en soient les raisons.

J’en ai discuté avec notamment, des personnels de la médiation familiale qui m’ont, non pas rassurée en me disant que malheureusement « mon cas » n’était pas exceptionnel, mais juste m’ont informée que très souvent, voire c’était plutôt la majorité des cas.

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Commentaires
F
Je souhaite rencontrer des parents solos dont l'autre ex-conjoint est défaillant sur les droits de visite qu’il doit exercer. <br /> Je souhaiterais soumettre à un homme élu un projet de loi qui consisterait a condamner sur simple preuve tout parent qui n'assurerait pas ses droits de visite.<br /> Condamnation ? Pas de prison mais une obligation de travaux d’intérêt général relatifs au monde des enfants et ce, en fonction des metiers du parent defaillant. <br /> Par exemple: pourquoi ne pas envisager de faire faire du soutien scolaire aux cadres sup, de la rénovation de bâtiments d'écoles aux pères défaillants du monde de la construction... les ministères feraient des économies, et le parent défaillant apprendrait l'importance du don de soi auprès d'êtres en construction que sont les enfants.<br /> Si vous adhérez à cette idée, manifestez vous car il en va de l’avenir de nos enfants…
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